Vendredi 17 Janvier 2025
Bernard Werber, mon "entrepreneur" préféré
Bonjour à toutes et à tous,
C’est parti pour le premier portrait de 2025 !
Si vous êtes nouveau dans cette newsletter, je vous dois quelques explications. Une fois par mois, je partage ici un portrait, et non un livre.
Mon premier mentor me disait : “les entrepreneurs qui veulent gagner du temps lisent des biographies, des mémoires, des autobiographies, des portraits détaillés”. J’applique ce conseil et j’adore découvrir des parcours différents. Il y a tellement de chemins possibles.
Ce que j’adore le plus au monde, c’est enquêter sur le parcours de personnes qui ont toujours (ou presque) été à leur compte, et pourtant ne se présentent pas comme entrepreneurs. On retrouve ici des artistes, des thérapeutes, des artisans, avant tout, des passionnés.
Parmi eux, mon entrepreneur préféré, l’écrivain Bernard Werber, qui, depuis la publication de son premier roman Les Fourmis paru en 1991, tient un rythme incroyable : un livre par an.
Après avoir eu la chance de le rencontrer il y a quelques semaines pour le podcast Métamorphose et pour le magazine Odyssées, je suis ravi de vous le présenter aujourd’hui.
Une œuvre unique
Il n’y a rien qui fait plus plaisir à un entrepreneur que le sentiment d’avoir créé quelque chose de différent, une création unique.
Werber est un modèle ici tant il arrive à mélanger science, fiction et métaphysique dans des romans qui forment une œuvre protéiforme. Il est l’un des écrivains français les plus célèbres au monde. Ses romans se sont vendus à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires et ont été traduits en plus de trente-cinq langues.
Les clés de ce succès ? Elles semblent multiples :
- Déjà, Bernard garde une humilité juste déconcertante. J’ai pu observer en direct sa gentillesse totale avec toutes les personnes autour de lui. Il est toujours respectueux, et mieux encore, dans une démarche d’apprentissage permanent.
- Il a une approche entrepreneuriale du métier d’écrivain. Chaque livre est géré comme un projet, et paraît au rythme invariable d’un par an, chaque automne depuis 1996.
- Il ne se contente pas d’un résultat moyen. Bernard Werber aura mis douze ans à obtenir la parution de son premier roman, douze ans durant lesquels il a mis au point une méthode de travail fondée sur une réécriture acharnée et une phase de recherches approfondie préalable à tout projet d’écriture. C’est ainsi qu’il crée son style éclectique, à la croisée de différents genres – animalier, fantastique, science-fiction, ésotérique, paranormal – que peu avant lui ont eu l’audace de mélanger de la sorte.
- Comme un entrepreneur, il explore de nouveaux projets. Il s’essaye aux bandes dessinées, nouvelles, courts-métrages, conférences, et même un spectacle expérimental, V.I.E (pour Voyage Intérieur Expérimental) de méditation guidée auquel j’ai eu le plaisir d’assister. Sur son site, il tient un arbre des possibles interactif, où tout un chacun est invité à contribuer pour « rechercher ou imaginer les futurs possibles de l’humanité ».
Le partage de Bernard : avoir de la chance, se faire virer !
On est obligés de sourire et d’oublier un peu ses soucis en lisant cette réponse de Werber à la question du risque qu’il prenait en arrêtant sa carrière de journaliste pour devenir écrivain :
“J’ai eu de la chance : on m’a viré. Cela m’a permis d’éviter d’avoir à faire un choix, puisqu’on l’a fait à ma place. Je suis alors entré dans une période d’une année complète de chômage, à la fin de laquelle j’ai eu la chance de rencontrer un éditeur de la maison d’édition Albin Michel, qui a cru en mon livre. Ce moment de bascule de ma vie illustre bien le dicton : Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre.
Mais c’est un constat positif que je ne peux faire qu’avec du recul. Au moment où je l’ai vécu, et que cette porte s’est effectivement fermée, c’était une vraie claque. Je me suis retrouvé sans revenu, avec une grande peur de l’avenir, que tout s’effondre. J’ai eu réellement peur de ne plus jamais pouvoir gagner ma vie. Car être journaliste scientifique au Nouvel Observateur (ndlr : rebaptisé aujourd’hui L’Obs) me donnait le sentiment d’exercer un métier, chic, intéressant… Mais c’était bien sûr avant de savoir que j’allais en exercer un encore plus chic et intéressant à mes yeux.
Se faire virer a été une chance, car je ne pense pas que j’aurais eu le courage de partir si l’on ne m’avait pas mis dehors. J’avais un loyer à payer, et même si j’ai heureusement touché le chômage, je craignais le moment où cette aide s’arrêterait et où je ne pourrais plus me loger. Je m’imaginais que je n’aurais plus d’endroit où vivre. J’avais réellement peur de me retrouver à la rue.”
Je vous souhaite un excellent weekend !
Alexandre Dana
Chaque vendredi, un livre et un outil pour entreprendre
Ouvrez tous les possibles pour votre projet ! Dans cette newsletter, je vous partage les livres et outils qui inspirent ma vie d’entrepreneur. Et une fois par trimestre, j’invite quelques auteurs pour une conférence en ligne exceptionnelle.
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