Vendredi 9 Août 2024
Le portrait de la semaine : Julie Chapon de Yuka, la star de nos anciens élèves
Près de 30 000 personnes sont passées par l’accompagnement LiveMentor, depuis le lancement de notre toute première formation en Marketing Digital en août 2016.
99% de ces personnes sont inconnues du grand public.
Vous ne trouverez pas le nom de leur entreprise dans les classements des magazines du type “les 100 entreprises où il faut investir cette année”.
Et c’est très bien ainsi !
La mission de LiveMentor est de permettre à des indépendants de lancer leur activité et d’en vivre. Je suis ravi de voir tous les thérapeutes, artistes indépendants, commerçants ou freelances sortis de nos formations et heureux de développer leur “petite entreprise”. Derrière ces “petites entreprises”, il y a de grands rêves, de beaux équilibres de vie, des clients satisfaits et c’est largement suffisant.
Mais évidemment, il y a la règle d’un côté, et quelques exceptions de l’autre.
En janvier 2018, je prends un café avec la fondatrice d’une nouvelle application, Yuka, qui compte déjà 1 million d’utilisateurs. Je ne me doute pas à l’époque que le compteur va grimper pour atteindre plus de 50 millions d’utilisateurs à l’heure où j’écris ces lignes.
En février 2019, deux personnes de l’équipe Yuka rejoignent notre formation Copywriting, une compétence clé pour trouver le bon modèle économique et tester des offres (en octobre 2020, Yuka sort cet excellent livre).
Ce vendredi, je vous présente Julie Chapon.
Rien ne peut casser son optimisme
Au cours d’une interview, j'ai été frappé par l’optimisme de Julie dès les débuts du projet. Elle y croyait très fort, plus fort même que ses deux associés qui avait commencé à bosser sur le projet avant elle.
Après un parcours de "bonne élève", qui a suivi le chemin tracé sans trop se poser de questions, passant de prépa à une école de commerce sans vraiment savoir ce qu'elle voulait faire, elle a eu un coup de foudre pour Yuka, une certitude qui ne s’explique pas dans un business plan, une émotion du coeur.
C’est là qu’est né son optimisme incassable ! Et il fallait bien ça pour faire bouger les lignes dans l'industrie alimentaire, face à des géants bien établis qui n'hésitent pas à contre-attaquer juridiquement.
Elle a aussi dû faire face au scepticisme de son entourage, notamment ses parents qui lui demandaient quel "vrai métier" elle allait faire à côté.
Pourtant, elle n'a jamais douté du potentiel de Yuka parce qu’elle croit profondément à l’impact de son entreprise. À chaque scan d’un produit par l’application, elle aide les consommateurs à faire de meilleurs choix pour leur santé et la planète. Elle pousse aussi les industriels à améliorer leurs produits.
Yuka est une startup présente dans plein de pays, avec un nombre d’utilisateurs improbable.
Julie pourrait faire la course à la levée de fonds, mais ce n’est pas du tout son envie. Elle ne veut pas tout sacrifier. Elle maintient un équilibre entre vie pro et perso, avec des horaires fixes pour être avec ses enfants.
Cela montre combien nos croyances sur l'entrepreneuriat sont souvent erronées. Ce n'est pas qu'une question de travail acharné, c'est avant tout une question d'impact et de sens.
Est-ce que je contribue à changer positivement le monde ? "80 000 heures de notre vie sont consacrées au travail, autant les mettre à profit pour quelque chose d'utile à la société !" répond Julie.
Le partage de Julie : “pourquoi ne pas vivre avec ses associés ?”
Pour réussir le lancement de Yuka aux États-Unis, Julie et ses associés ont décidé de partir vivre là-bas tout simplement !
C’est un choix fort et ils sont allés jusqu’à s’installer en colocation, travaillant et vivant ensemble. Voilà la réponse de Julie quand on l’interroge sur ce choix :
“Déjà, sur les trois associés, nous sommes deux à avoir des enfants. Alors, avec Benoît, nous avons des horaires fixes : on travaille de 8 h à 17 h. Et on part à l’heure ! L’idée, c’est d’être à la maison à 17h30 pour être avec nos enfants. C’est non négociable.
Bien sûr, une fois que les enfants sont couchés, il nous arrive de travailler, mais on a toujours su maintenir un équilibre, parce qu’on ne considère pas qu’il faut travailler comme des malades pour que la boîte avance. Je l’ai fait au début, quand je n’avais pas encore ma famille, parce que j’étais à fond et que je ne pouvais pas m’arrêter ; parce que j’avais envie d’y passer mes soirées et mes weekends. Mais aujourd’hui, il est hors de question que je parte après 17 heures.
Je suis contre l’idée que l’entrepreneuriat obligerait à tout sacrifier, à ne plus avoir de vie personnelle. Je n’ai jamais rien sacrifié pour Yuka, ni mes amis, ni ma famille, rien. On peut parfaitement être entrepreneur et avoir une vie à côté.
Après, peut-être que pour les solopreneurs, c’est un peu différent. Je trouve ça judicieux d’être plusieurs à la tête d’une boîte, pour ne pas porter toute la charge et garder la tête froide. C’est d’autant plus simple pour nous qu’il n’y a pas de CEO, et donc pas de hiérarchie entre les trois fondateurs.”
Beau week-end et belles lectures,
Alexandre Dana
Chaque vendredi, un livre et un outil pour entreprendre
Ouvrez tous les possibles pour votre projet ! Dans cette newsletter, je vous partage les livres et outils qui inspirent ma vie d’entrepreneur. Et une fois par trimestre, j’invite quelques auteurs pour une conférence en ligne exceptionnelle.
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